Dans un premier stade, l'hellénisme a la forme très simple et concrète du patriotisme d'une collectivité unie par la langue, la race et la religion. A ce stade, le thème du νόστος est essentiel. Puis la thématique s'enrichit d'éléments nouveaux : la supériorité grecque soit dans le domaine de la politique soit sur le plan de la pensée. Le panhellénisme devient la panacée contre les déchirements des guerres intestines. Après la bataille de Chéronée et la défaite de la Grèce en tant que nation, naît l'hellénisme en tant que fait de civilisation. Grâce au stoïcisme, cet hellénisme apolitique pénètre profondément le monde romain.
CITATION STYLE
Athanassiadi-Fowden, P. (1977). The idea of Hellenism. Philosophia, 7, 323–358.
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