Résumé Le champ migratoire formé par les Sénégalais à Casablanca s’organise autour de logiques hybrides, au centre desquelles migrations clandestines et commerçantes occupent une place prédominante. En refusant d’opposer a priori deux figures de migrants, l’une positive, idéalement incarnée dans le profil des commerçants transnationaux, et l’autre négative, couramment représentée sous l’aspect du clandestin ou de « l’aventurier » misérable, la problématique envisagée s’intéresse aux frontières fluctuantes qui, au vu du nouveau contexte de la fin des années 1990, animent ces itinéraires migratoires. L’enjeu heuristique d’une réflexion sur les « nouvelles » logiques migratoires se combine à un double intérêt socio-historique : en éclairant des migrations encore peu connues, cette investigation sociologique évoque les conséquences de la politique migratoire européenne.
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Pian, A. (2005). Aventuriers et commerçants sénégalais à Casablanca : des parcours entrecroisés. Autrepart, n° 36(4), 167–182. https://doi.org/10.3917/autr.036.0167
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