Le lancement d'alerte interpelle sur la protection de libertés centrales à tout projet démocratique : la liberté d'expression, le droit public à l'information mais aussi le droit au respect de la vie privée. Ces droits peuvent être encadrés par la transparence ou le secret, deux notions que les débats entourant les lanceurs d'alertes ont renouvelé. Secret et transparence sont intimement liés à la fondation de l'État de droit et le droit d'alerter permet de ré-interroger les ressorts de la démocratie à l'ère du 2.0. La reconnaissance par le droit positif contribue à l'effectivité d'un droit d'alerter.Whistleblowing raises the protection of fundamental freedoms to any democratic project : the freedom of expression, the public right to information but also the right to privacy. These rights can be limited by the transparency or the secret, two notions that the debates surrounding the whistleblowers renewed. Secret and transparency are inextricably linked to the rules of law and the « right to sound an alarm » enables to question the basis of democracy in 2.0 era. The recognition by the positive law contributes to the effectiveness of a « right to sound an alarm ».
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Marchand, J. (2016). Le droit d’alerter, entre transparence et secret. Revue Des Droits de l’homme, (10). https://doi.org/10.4000/revdh.2297
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