Au cours des 10 dernières années, les gouvernements ont réalisé que les nouvelles formes de gouvernance nécessitent une plus grande coopération avec les acteurs de la société civile. L’amélioration de ses relations avec le secteur bénévole et communautaire est maintenant considérée comme un élément clé d’une bonne gestion des affaires publiques. À la fois au Canada et au Québec, les gouvernements ont utilisé un instrument politique innovateur, une entente cadre, afin de renouveler leurs relations avec ce secteur. Même si les moyens sont similaires, il y a des différences importantes en ce qui concerne le degré d’institutionnalisation de l’interaction, l’acceptation du rôle d’action sociale et la reconnaissance de l’autonomie du secteur au Canada et au Québec. Les auteurs démontrent que ces différences reflètent des manières distinctes de positionner le secteur dans le régime de citoyenneté.Over the past decade, governments have come to realize that new forms of governance necessitate greater dependence on civil society actors and that strengthening relationships with the voluntary and community sector is a key element of good governance. In both Canada and Quebec, governments have opted for an innovative policy instrument, a framework agreement, in order to renew their relationship with the sector and are in the process of developing such accords or ententes. Although the means are similar, essential differences lie in the degree of institutionalization of interaction, acceptance of advocacy, and recognition of the autonomy of the voluntary and community sector. This article suggests that these differences relate to the fundamentally different ways in which the sector is situated within a citizenship regime.
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Laforest, R., & Phillips, S. (2008). Repenser les relations entre gouvernement et secteur bénévole. Politique et Sociétés, 20(2–3), 37–68. https://doi.org/10.7202/040274ar
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