Résumé Le présent article consiste à mesurer l’impact d’une politique de microfinance entreprise par le gouvernement gabonais avec l’appui des partenaires au développement (PNUD, BAD). L’intention du gouvernement d’aider les jeunes filles-mères à créer des activités génératrices de revenus (agriculture, pêche, artisanat, couture, restauration, transformation alimentaires...) a été détournée par la Banque Gabonaise de Développement (BGD) au profit des femmes de Tchibanga. Il résulte des méthodes d’analyse statistique aux données recueillies après enquête que ces financements n’ont pas apporté des changements significatifs dans leurs conditions de vie (les microcrédits n’ont servi qu’à résoudre ponctuellement des problèmes de scolarité, de santé, d’alimentation, retrait de deuil,...). A cet égard, dans sa phase pilote, cette expérience gagnerait en proposant de meilleures conditions d’emprunt et des stratégies d’accompagnement des projets financés.
CITATION STYLE
Angoue Engozogo, G. R. (2011). L’impact de la microfinance sur les femmes au sud du Gabon : l’expérience de Tchibanga. Marché et Organisations, N° 14(2), 215–248. https://doi.org/10.3917/maorg.014.0215
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