La détresse des patients atteints de cancer est un aspect souvent négligé dans la prestation quotidienne des soins. Cela peut affecter la qualité de vie des malades et leur satisfaction à l’égard des soins qu’ils reçoivent, en plus d’accroître le risque de comorbidité et de morbidité. Le dépistage de la détresse, l’un des aspects considérés dans l’approche centrée sur le patient, figure désormais parmi les normes de pratiques internationales et les critères d’agrément pour les centres de traitement du cancer aux États-Unis et au Canada. En se basant sur des modèles de partenariats existants, le Centre intégré de cancérologie du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) a recruté des patients qui ont agi en « partenaires » dans la création et la mise en oeuvre de son programme de détection de la détresse. Dans le cadre de ce programme, des patients-partenaires ont intégré une équipe de soutien psychosocial spécialisée en oncologie. Ils ont ainsi contribué au programme de formation des professionnels de la santé et aidé à sélectionner des outils de dépistage de la détresse. Cet article décrit pourquoi et comment le centre de cancérologie du CHUM a développé un programme novateur de détection de la détresse misant sur le patient-partenaire en vue de mieux répondre aux besoins des personnes qui luttent contre le cancer.
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Rivest, J., Desbaumes Jodoin, V., Leboeuf, I., Folch, N., Martineau, J., Beaudet-Hillman, G., & Tremblay, C. (2020). Les patients-partenaires dans les soins du cancer : Une stratégie novatrice dans le dépistage de la détresse? Canadian Oncology Nursing Journal, 30(3), 186–192. https://doi.org/10.5737/23688076303186192
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