Une archéologie des odeurs : identifier les encens et leurs usages au Proche et Moyen‑Orient (viiie‑xiie siècles)

  • Le Maguer S
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L’encens oliban, en arabe lub ā n ou kundur, est une résine oléo‑gomme issue de l’arbre Boswellia sacra Flück (fig. 1‑2) [1] [1] Je remercie très chaleureusement le Dr Claire Hardy‑Guilbert... . Commercialisée depuis l’Antiquité, elle représentait encore au Moyen Âge un produit de luxe recherché. Cependant, d’autres produits odoriférants – bois ou gommes‑résines – étaient brûlés comme encens afin de dégager une bonne odeur. L’étude conjointe des sources écrites et archéologiques révèle la diversité de ces produits. Malheureusement, ces substances sont très rarement présentes en contexte archéologique. À défaut, les brûle-parfums témoignent de l’usage de l’encens dans les divers contextes où ils sont retrouvés. L’analyse de ces données permet finalement de comprendre où ces encens étaient brûlés car, si les contextes sociaux les plus aisés sont bien documentés grâce aux sources textuelles, les plus modestes ne sont généralement révélés que par l’étude archéologique.

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Le Maguer, S. (2016). Une archéologie des odeurs : identifier les encens et leurs usages au Proche et Moyen‑Orient (viiie‑xiie siècles). Bulletin d’études Orientales, (64), 135–158. https://doi.org/10.4000/beo.4698

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