Résumé Menant une recherche clinique auprès de patients souffrant de séquelles somatiques, cognitives et émotionnelles après un traumatisme crânien léger ancien, les auteurs, à partir de l’étude de cas de Zora, ouvrent, dans un mouvement d’aller-retour s’enrichissant mutuellement, un double questionnement clinique et méthodologique. Les deux dimensions de l’excitation et de la temporalité, inhérentes à tout traumatisme, sont le fil conducteur de ce travail et permettent d’interroger la méthode projective comme potentialité de réorganisation. En effet, les entretiens témoignent d’un vécu traumatique toujours actuel, exprimé dans toute sa massivité, comme si le temps s’était arrêté. De manière inattendue, la situation projective semble, quant à elle, contenir, mettre à distance et, dans une certaine mesure, transformer l’expression traumatique.
CITATION STYLE
Pheulpin, M.-C., Bruguière, P., & Benfredj-Coudounari, K. (2011). Les épreuves projectives, un creuset de réorganisation psychique ? Quand la clinique du traumatisme crânien léger questionne le traumatisme psychique. Psychologie Clinique et Projective, n° 17(1), 221–249. https://doi.org/10.3917/pcp.017.0221
Mendeley helps you to discover research relevant for your work.