The global turn of cultural production gave new significance to objects and ideas that convey senses of localization and/or cultural singularity, raising public interest and institutional concern with inventorying and protecting cultural diversity. The implications of this shift not only concern the so-called creative industries, as this issue was the object of the Convention for the Protection of the Diversity of Cultural Contents and Artistic Expressions approved by UNESCO in its 33rd General Conference (Paris, November 2005). Traditional know-how and forms of expression, as well as exotic landscapes, are used as effective cornerstones for the implementation and promotion of humanitarian as well as social and economic development programs in the poorer regions of the globe. From an intellectual perspective, this renewed awareness of all things local stimulates critical reflection about some epistemological and legal issues related to identification, documentation and promotion of cultural heritage. Among these, intellectual authority associated with the production of inventories, the social consequences of introducing new ingredients in local level politics and cultural production, as well as juridical matters concerning rights of collective intellectual property are some of the concerns of the current debate among scholars and heritage experts on those issues. The present paper aims at contributing to the debate on the questions outlined above, by focusing on the emergent policies of safeguarding intangible cultural heritage. Since cultural heritage is not mechanical and neutral transmission of information from one generation to another, but a social construction, the understanding of its meanings and consequences depends on taking into account its historical context. This being the case, in order to provide concrete background to this discussion, the author refers to the Brazilian case suggesting, however, that it has wider implications. Au niveau mondial, le changement d’attitude au sujet de la production culturelle a conféré une nouvelle signification aux objets et aux idées qui véhiculent un sens du lieu et/ou de la singularité culturelle, en même temps qu’il a éveillé l’intérêt public et le souci des institutions d’en faire l’inventaire et de protéger la diversité culturelle. Les implications de ce revirement ne concernent pas uniquement ce que l’on appelle les industries créatives, car cette question faisait l’objet de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles entérinée par l’UNESCO lors de sa 33e conférence générale (Paris, novembre 2005). Le savoir-faire et les formes d’expressions traditionnelles, ainsi que les paysages exotiques, ont efficacement joué le rôle de pierres de touche dans la mise en oeuvre et la valorisation de programmes de développement humain, autant que social et économique, dans les régions les plus pauvres de la planète. D’un point de vue intellectuel, cet intérêt renouvelé pour tout ce qui est local incite à la réflexion critique au sujet de certaines questions épistémologiques et juridiques en lien avec l’identification, la documentation et la valorisation du patrimoine culturel. Parmi celles-ci, l’autorité intellectuelle associée à la production d’inventaires, les conséquences sociales de l’introduction de nouveaux éléments dans les politiques de niveau local et la production culturelle, ainsi que les problèmes juridiques relatifs aux droits collectifs de propriété intellectuelle, constituent quelques-uns des axes du débat actuel entre chercheurs et experts du patrimoine. Cet article apporte sa contribution à ce débat sur les questions énumérées ci-dessus, en se concentrant sur les politiques émergentes de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le patrimoine culturel n’étant pas une transmission mécanique et neutre d’informations d’une génération à l’autre, mais une construction sociale, comprendre ses significations et ses conséquences implique de prendre en compte son contexte historique. Ceci étant, afin de procurer une base concrète à cette discussion, l’auteur évoque le cas brésilien, celui-ci suggérant toutefois que les implications pourraient être de plus grande ampleur.
CITATION STYLE
Arantes, A. A. (2016). The Celebration of Cultural Diversity and the Politics of Difference in Safeguarding Intangible Cultural Heritage. Ethnologies, 36(1–2), 279–296. https://doi.org/10.7202/1037610ar
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