ACADEMIC LEADERSHIP IN THE CONTEXT OF NEOLIBERALISM

Abstract

Driven by neoliberal principles, new managerialist demands for austerity and accountability are reshaping the practices of directors of Canadian schools of social work. In this paper, we discuss research that aimed to clarify how directors of social-justice-oriented social work schools engage in academic leadership in the context of new managerialism. We were especially interested to know how this engagement affects them. Our data come from five interviews and one focus group with five directors of schools of social work in Canada. Four themes emerged from the data: directors’ fight for resources; directors as agents for resource management; directors as ‘buffers’ to shield their faculty from stresses associated with resource cuts; and resistance through relationship-building. Pushed to act as resource managers, directors’ efforts are largely unknown and sometimes unappreciated by faculty members. Our findings will be useful to professional schools negotiating their future in the university system, especially at a time when social work faculties struggle to motivate individuals to take on leadership roles. Overall, the findings of this study help clarify the nature of leadership practices in schools of social work, contributing to a better understanding of the current situation, the requirements of leadership, and how to support leadership.Motivées par des principes néolibéraux, les nouvelles exigences managériales d’austérité et de responsabilisation redéfinissent les pratiques des directeurs des écoles canadiennes de service social. La présente recherche visait à clarifier la façon dont les directeurs et directrices d’école de service social axée sur la justice sociale exercent leur rôle dans le contexte du nouveau modèle de gestion. L’article s’intéresse particulièrement aux répercussions de ce rôle sur eux. Les données sont tirées de cinq entrevues et d’un groupe de discussion réunissant cinq directeurs d’une école de service social au Canada. Quatre thèmes sont ressortis des données : la lutte pour les ressources menée par les directeurs; le rôle d’agents de gestion des ressources assumé par les directeurs; le rôle de « tampon » joué par les directeurs pour protéger le corps professoral du stress occasionné par les compressions de ressources; et l’établissement de relations comme moyen de résistance. Forcés d’agir comme gestionnaires des ressources, les directeurs déploient des efforts qui passent grandement inaperçus et qui ne sont parfois pas reconnus par les professeurs. Nos résultats seront utiles aux écoles professionnelles qui négocient leur avenir dans le système universitaire, surtout à une époque où les facultés de service social peinent à convaincre quelqu’un d’accepter un rôle de direction. Dans l’ensemble, l’étude aide à clarifier la nature des pratiques de direction dans les écoles de service social, ce qui contribue à mieux comprendre la situation actuelle, les exigences du poste de direction et la façon d’appuyer la personne qui l’occupe.