Des modifications dans la distribution et/ou le comportement de nombreuses espèces vivantes sont observées par les biologistes. Ces derniers tentent d’analyser la part du réchauffement climatique actuel dans ces modifications. L’influence du changement climatique sur le risque d’émergence de maladies vectorielles, en particulier, est devenu un thème préoccupant pour nos sociétés. Certains arthropodes représentent un danger pour la santé, parce qu’ils sont simplement transporteurs de pathogènes, ou qu’ils sont hématophages. Dans ce dernier cas, en plus de la prédation sanguine, ils peuvent être vecteurs biologiques ou mécaniques d’agents pathogènes. Les maladies induites sont connues essentiellement dans les zones inter-tropicales, mais certaines d’entre elles ont déjà fait des incursions dans les régions tempérées. On peut supposer que le réchauffement climatique aura des répercussions sur la distribution latitudinale et altitudinale des vecteurs, mais aussi sur leurs périodes d’activité au cours de l’année, leur longévité et leur densité, et aussi sur la durée d’incubation des agents pathogènes. Sont envisagés comme exemples le cas du moustique Aedes albopictus, qui s’est récemment implanté en France, le cas des phlébotomes, vecteurs de leishmaniose chez le chien et chez l’homme en régionméditerranéenne, la récente épidémie à virus West Nile aux USA et en France, celui des Culicoïdes, vecteurs de la fièvre catarrhale du mouton en Corse et qui menace le continent, enfin celui des maladies transmises par tiques.
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Blanc, G., Schäfer, J., Audry, S., Bossy, C., Lavaux, G., & Lissalde, J. P. (2006). Le cadmium dans le Lot et la Garonne : sources et transport. Hydroécologie Appliquée, 15, 19–41. https://doi.org/10.1051/hydro:2006005
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