Le breton reste une langue en péril qui est passée en - dessous des 200 000 locuteurs adultes et continue d’en perdre environ 8300 annuellement. En l’absence de « reproduction » intergénérationnelle, on ne peut compter à court terme que sur la « production » de nouveaux locuteurs par l’enseignement. La grande majorité des Bretons souhaitent le maintien de la langue et soutiennent l’embryon de politique linguistique mise en place par le Conseil Régional. Ces ambitions sont cependant contrariées par le peu de marge de manœuvre politique et budgétaire dont dispose l’institution régionale.;Breton remains an endangered language, having now less than 200.000 adult speakers and still losing around 8,300 every year. In the absence of intergenerational « reproduction », one can only count in the short term on the « production » of new speakers through education. The vast majority of Bretons want the language to be maintained and support the embryonic language policy carried out by the Regional Council. However, these ambitions are hampered by the lack of political and financial autonomy devolved to regional institutions in France.
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Moal, S. (2009). La langue bretonne dans l’enseignement en 2009 : quelques éléments. Tréma, (31), 27–37. https://doi.org/10.4000/trema.927
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