The early Russian exploration and mapping of the Chinese frontier

  • Tolmacheva M
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Abstract

Dans cet article nous étudions les différents types d'expéditions cartographiques russes en Sibérie et sur la frontière chinoise et nous en proposons une classification par période. C'est le commerce, la colonisation et les besoins du pouvoir qui déterminaient à des degrés divers l'attention et l'engagement de l'administration, de l'armée, des colons russes et de divers groupes de marchands et de diplomates. Les premières ambassades russes firent appel au savoir occidental -- celui des Jésuites en particulier -- en ce qui concerne la Chine et la cartographie. Après le traité de Nerchinsk en 1689, les Russes organisèrent eux-mêmes leurs expéditions grâce à la stabilité de la frontière. Les différentes étapes de notre périodisation reflètent les changements survenus dans les priorités et la politique de l'État russe et les variations dans l'équilibre des pouvoirs entre la Russie et la Chine. La présence de plus en plus affirmée de la Russie dans la région du Pacifique et la fabrication de cartes géographiques de la région de l'Amur-Ussuri aux XVIIIe et XIXe siècles pesèrent en faveur de la Russie dans la rivalité qui l'opposait à la Chine des Qing. /// The article discusses the major patterns of Russian cartographical exploration of Siberia and the Russo-Chinese frontier and offers a periodization schema. Trade, settlement, and the issues of sovereignty commanded in various degrees the attention and commitment of officialdom, the military, Russian settlers, and diverse groups of merchants and diplomats. The early Russian embassies sought out Chinese maps and drew on Western, especially Jesuit knowledge of China and cartography. After the 1689 Treaty of Nerchinsk, Russians conducted independent surveys, benefiting from the stability of the negotiated border. The several stages of periodization reflect changing priorities and policies of the Russian state, fluctuating configurations of the neighboring domains, and the variations in the Russo-Chinese balance of power. The growing Russian presence on the Pacific and the mapping of the Amur-Ussuri region in the eighteenth and nineteenth centuries became crucial advantages in Russia's contest with Qing China.

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Tolmacheva, M. (2000). The early Russian exploration and mapping of the Chinese frontier. Cahiers Du Monde Russe, 41(1), 41–56. https://doi.org/10.4000/monderusse.37

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