Organizational Commitment: Testing Two Theories

  • Amernic J
  • Aranya N
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Abstract

A study of organizational commitment of professional accountants who have the chartered accountancy designation, in various occupational settings in Canada, with reference to two alternative theories of organizational commitment.L'étude du sentiment d'appartenance à l'entreprise a reçu une attention de plus en plus soutenue dans la documentation en ces derniers temps, et cela pour plusieurs raisons. D'abord, des employés fortement engagés peuvent fournir un apport plus utile que ceux qui le sont moins; l'appartenance à l'entreprise est souvent un meilleur remède au roulement de la main-d'oeuvre que la satisfaction au travail; enfin, elle est un indice de l'efficacité d'une entreprise. Le présent article porte sur l'étude de l'appartenance à l'entreprise chez un groupe représentatif de Canadiens membres d'une profession libérale, soit les comptables agréés (C.A.). La recherche avait pour but d'examiner la valeur potentielle de deux théories de l'appartenance à l'entreprise parmi les comptables agréés qui travaillent dans des milieux variés au Canada.Les deux principales approches théoriques qu'on utilise dans l'étude de l'appartenance à l'entreprise ont été celle dite d'échange et celle dite d'investissement.Selon la première, l'appartenance d'une personne à l'entreprise repose sur son appréciation des valeurs qu'elle en reçoit par rapport aux valeurs qu'elle apporte à l'organisation. Elle met l'accent sur la relation d'échanges réciproques entre les personnes et l'entreprise. D'un autre côté, la valeur d'investissement repose sur l'élément temps. Plus longtemps la personne a été au service de l'entreprise, plus celle-ci veut y demeurer à cause de l'accumulation graduelle de certains crédits comme les caisses de retraite et autres avantages sociaux.Dans la présente étude, on examine simultanément ces deux approches en tant que facteurs d'appartenance à l'entreprise. Les principales variables relatives à l'approche d'échange incluses dans le modèle sur lequel porte l'enquête sont les suivantes: satisfaction au travail, engagement professionnel, situation conflictuelle entre l'entreprise et la profession (les deux dernières variables ont été introduites parce que l'article porte sur un groupe professionnel). Par ailleurs, trois variables ont pour objet de mesurer les perceptions individuelles en regard de ce qui est investi dans l'entreprise, soit l'âge, l'ancienneté et la possibilité de trouver un emploi convenable dans quelque autre organisation. Le statut professionnel et celui de l'entreprise ont été introduits dans le modèle comme facteurs de modération.Au cours de l'étude, on a considéré les hypothèses suivantes:H 1 : le statut professionnel est un facteur significatif de l'appartenance à l'entreprise qui indique la tendance suivante: le comptable qui pratique seul et les collègues dans une firme de comptables paraissent davantage engagés dans l'entreprise que ceux qui travaillent pour le gouvernement et l'industrie.H 2: le niveau de l'organisation est un facteur significatif de l'appartenance à l'entreprise parce que les praticiens seuls et les collègues dans une firme de comptables sont plus engagés dans l'entreprise que ne le sont les employés dans une maison de comptables.H 3: les facteurs ci-dessous sont en rapport positif avec l'appartenance à l'entreprise: a) la satisfaction au travail; b) l'engagement professionnel.H 4: il n'y a pas de rapport entre l'appartenance à l'entreprise et les facteurs suivants: a) l'âge; b) la durée du service dans l'entreprise.H 5: Les facteurs ci-dessous ont un rapport négatif avec l'appartenance à l'entreprise: a) le conflit entre l'entreprise et la profession; b) la probabilité de trouver un emploi convenable dans quelque autre entreprise.La méthode de recherchePour la recherche, on a utilisé un questionnaire qui donna un taux de réponses de 46.6% (1 206 réponses sur 2 690 envois). Le partage des répondants par catégorie d'emploi correspondait de très près à la distribution véritable du groupe. Le questionnaire portait sur les questions suivantes: a) questions sur les antécédents, b) mesures de satisfaction au travail relatives à l'étendue de la tâche et une question sur le salaire; c) barèmes d'appartenance à l'entreprise et d'engagement dans la profession; d) un indice d'attente sociale.Les résultats obtenusLes résultats obtenus ont entièrement confirmé les hypothèses 1, 2 et 4. Les hypothèses 3 et 5 ne furent que partiellement confirmées. Ainsi, les facteurs dits d'échanges (satisfaction relative à la valeur de l'emploi, engagement professionnel et conflit entre l'organisation et la profession ainsi que les facteurs de modération, milieu occupationnel et niveau de l'organisation) étaient significatifs tandis que, d'autre part, les facteurs d'investissement (âge, durée de service et probabilité de trouver un emploi convenable ailleurs) n'avaient aucune signification quant à l'appartenance des comptables à l'entreprise. Ces résultats confirment la théorie de l'échance mais non la théorie de l'investissement comme explication de l'appartenance à l'entreprise des comptables. Une interprétation possible de ces résultats réside dans la valeur intrinsèque que les comptables accordent à leur travail, travail qui, pour eux, a beaucoup plus de profondeur que la simple exécution de tâches standardisées. En dépit des différences entre les différents milieux professionnels et le statut des entreprises que l'on observe chez les comptables, la satisfaction relative à la valeur de l'emploi est le plus important indicateur de leur appartenance à l'entreprise. Ceci démontre que, pour le comptable, l'accroissement du degré d'appartenance à l'entreprise pourrait consister dans la bonification de la valeur ou du contenu de la tâche. En conséquence, les projets de bonification de la tâche doivent porter sur la satisfaction personnelle, l'autonomie et l'épanouissement des comptables chaque fois que l'on veut favoriser leur intégration dans l'entreprise.

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Amernic, J. H., & Aranya, N. (2005). Organizational Commitment: Testing Two Theories. Relations Industrielles, 38(2), 319–343. https://doi.org/10.7202/029355ar

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