Michel de Certeau : l'anthropologie du croire et la théologie de la faiblesse de croire

  • Royannais P
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Résumé Michel de Certeau fut-il théologien ? Si aujourd’hui, en diverses disciplines universitaires, son œuvre provoque publications et colloques, au risque parfois de la juxtaposition des discours, la théologie, à de rares exceptions près, ne trouve guère sa place. Relèverait-elle d’un de ces non-dits respectables en même temps que congédiables parce que non-dits, sinon dans la pensée de Certeau, du moins dans celle de ceux qui prétendent s’en réclamer ? Or la théologie de Certeau se rencontre en deux endroits au moins pour qui essaie de penser son œuvre dans sa diversité et son articulation épistémologique : d’une part, comme organon de l’ensemble de sa pensée, d’autre part, comme théologie de la faiblesse de croire. Le présent article tente de mettre d’abord en évidence, autour de la figure de l’autre, le paradigme de la mystique, puis de repérer les fils qui courent de « l’anthropologie du croire » à la théologie de « la faiblesse du croire ». Loin d’être seulement un secteur particulier et plus ou moins relatif de la réflexion de Certeau, la théologie entre pour une part importante dans cette réflexion selon une exigence épistémologique, à la fois distanciée et fondatrice, dans le rapport croire et savoir comme dans l’« institution » du croire.

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Royannais, P. (2003). Michel de Certeau : l’anthropologie du croire et la théologie de la faiblesse de croire. Recherches de Science Religieuse, Tome 91(4), 499–533. https://doi.org/10.3917/rsr.034.0499

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