Méconnaissance

  • Nielsen G
  • Arsenault S
  • Langevin F
N/ACitations
Citations of this article
5Readers
Mendeley users who have this article in their library.

Abstract

Tout en admettant que la pauvreté est abondamment couverte dans la presse grand public canadienne et américaine, le présent article soutient que du fait que le journalisme emploie une narration à la troisième personne, les acteurs des récits sont rarement reconnus comme faisant partie du « public implicite ». Ainsi, les plus démunis ne sont pas en mesure de dialoguer directement avec le journaliste, ce qui mène à une forme de méconnaissance de premier niveau de la part des communs urbains. Cet argument est appuyé par des exemples tirés d’une étude exhaustive de la couverture journalistique de quotidiens grand public canadiens et américains en 2010. Des suggestions sont formulées quant à la manière dont le passage de la troisième à la deuxième personne influe sur le public implicite et la culture professionnelle du journaliste. Une glose est présentée à titre d’introduction aux relations entre la communauté et les ressources matérielles qui constituent les communs urbains, à leur sphère d’information et au lien conceptuel entre les deux niveaux de reconnaissance qui orientent l’argument.While acknowledging that subjects of poverty are copiously reported on in the Canadian and U.S. mainstream press, this article argues that because journalism uses a third person form of address in telling stories, the actors are rarely recognized as the « implied audience » of the reports. It is argued that the status of have-nots is denied direct dialogue with the journalist leading to a form of first level misrecognition from the urban commons. The argument is demonstrated through examples drawn from a larger study of newspaper coverage in Canadian and American mainstream daily newspapers in 2010. Suggestions are proposed as to how the change from a third to a second person form of address impacts the implied audience and the journalist’s professional culture. A gloss is presented as an introduction to the relations between community and material resources that make up the urban commons, its information sphere, and the conceptual link between two levels of recognition that orient the argument.Si bien se reconoce que la pobreza es ampliamente cubierta por la prensa dominante canadiense y americana, el presente artículo sostiene que debido al hecho que el periodismo emplea la narración en tercera persona, los actores de los relatos raramente reconocidos como parte del « público implícito ». Nuestro argumento es que el estatus de desposeídos es negado en el diálogo directo con el periodista, lo que lleva a una forma de reconocimiento erróneo de primer nivel de los comunes urbanos. Este argumento es demostrado con ejemplos provenientes de un estudio exhaustivo de la cobertura periodística de la prensa dominante canadiense y americana en 2010. Se formulan sugestiones con respecto a la manera en que el paso de la tercera persona a la segunda persona influye sobre el público implícito y la cultura profesional del periodista. Se presenta un glosario a título de introducción a las relaciones entre la comunidad y los recursos materiales que constituyen los comunes urbanos, su esfera de información y la liga conceptual entre los dos niveles de reconocimiento que orientan el argumento.

Cite

CITATION STYLE

APA

Nielsen, G. M., Arsenault, S., & Langevin, F. (2016). Méconnaissance. Anthropologie et Sociétés, 40(1), 173–191. https://doi.org/10.7202/1036376ar

Register to see more suggestions

Mendeley helps you to discover research relevant for your work.

Already have an account?

Save time finding and organizing research with Mendeley

Sign up for free