Résumé Quand patient et soignant n’ont pas de langue commune, un interprète n’est pas forcément toujours la solution idéale – et ne peut de toute façon pas être présent à chaque consultation, notamment dans les cas d’urgence –. Par un questionnaire envoyé à tous les médecins membres du réseau de santé destiné aux demandeurs d’asile dans le canton de Vaud (N = 169), il apparaît (avec un taux de réponse de 91 %) que 45 % des médecins praticiens considèrent comme souhaitable de disposer d’un service téléphonique de traduction à distance, 58 % souhaitent disposer de glossaires avec termes phonétiques et illustrations. Il est estimé que ces deux moyens seraient utilisés aussi souvent que les traducteurs qualifiés, s’ils étaient disponibles. D’autres moyens d’aide à la traduction sont encore proposés par les praticiens.
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Graz, B., Vader, J.-P., & Raynault, M.-F. (2002). Réfugiés, migrants, barrière de la langue : opinion des praticiens sur les moyens d’aide à la traduction. Santé Publique, Vol. 14(1), 75–81. https://doi.org/10.3917/spub.021.0075
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