International humanitarian law [IHL] provisions address the situation of civilian women caught in armed conflict today, but is this law enough? Feminist commentators have considered this question and have come to differing conclusions. This article considers the resulting debate as to whether female-specific IHL provisions are adequate but underenforced, or inadequate, outdated and in need of revision. One school of thought argues that the main impediment to the protection of female civilians during hostilities is lack of observance of existing IHL. A second school of thought believes that something more fundamental is needed to meet the goal of protecting civilian women during war: revision and reconceptualization of IHL to take into account systematic gender inequality. This article considers the status of this debate within three areas of IHL considered by many to be central legal aspects of the experience of female civilians caught in armed conflict: the general non-discrimination provisions, the specific protection for civilian women against sexual violence and the specific protection of pregnant women and mothers. It concludes that, while there has been a vibrant debate within feminist circles on the adequacy of existing IHL provisions, mainstream action has tended to focus on enforcement. This is unfortunate, as it means that certain insights into the impact of deep gender inequalities on conflict have largely been left unexplored.Les dispositions du droit international humanitaire [DIH] traitent de la situation de femmes civiles prises de nos jours dans un conflit armé, mais ces lois suffisent-elles? Des commentatrices féministes ont songé à cette question et en sont venues à des conclusions différentes. Cet article porte sur le débat qui en résulte à savoir si les dispositions du DIH spécifiques aux femmes sont adéquates mais pas suffisamment mises en vigueur, ou si ellessont inadéquates, surannées et doivent être révisées. Une école de pensée soutient que l’obstacle principal à la protection de femmes civiles au cours d’hostilités est l’inobservation du DIH existant. Une deuxième école de pensée croit qu’il faut quelque chose de plus fondamental pour atteindre le but de protéger les femmes civiles pendant une guerre : la révision et la reconceptualisation du DIH pour tenir compte de l’inégalité systématique entre les sexes. Cet article examine l’état de ce débat dans trois domaines du DIH que plusieurs considèrent être des aspects légaux qui se situent au centre de l’expérience de femmes civiles prises dans un conflit armé : les dispositions générales contre la discrimination, la protection spécifique aux femmes civiles contre la violence sexuelle et la protection spécifique de femmes enceintes et de mères. On conclut que quoiqu’un débat animé ait été tenu au sein de cercles féministes en rapport avec la suffisance des dispositions existantes du DIH, l’action principale a eu tendance à être concentrée sur l’application de la loi. C’est malheureux, car cela signifie que certaines intuitions quant à l’impact sur le conflit d’inégalités profondes entre les sexes demeurent en grande partie inexplorées.
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Oosterveld, V. (2009). Feminist Debates on Civilian Women and International Humanitarian Law. Windsor Yearbook of Access to Justice, 27(2), 385–403. https://doi.org/10.22329/wyaj.v27i2.4532
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