Dans le progrès des connaissances « la peur de l’inconnu » paraît ne jouer qu’un rôle négatif, celui d’un frein à l’innovation scientifique. De même, l’évitement des problèmes « insolubles », paradoxes ou apories, qui se perpétuent dans de longues périodes de l’histoire des sciences semble s’expliquer par un attachement paresseux et tout naturel au confort intellectuel : on attribue tout manque d’audace dans l’exercice de la pensée à une fidélité machinale aux représentations et concepts déjà...
CITATION STYLE
Passeron, J.-C. (2000). La peur de « l’impensable » dans l’histoire des sciences. Revue Européenne Des Sciences Sociales, (XXXVIII–119), 5–22. https://doi.org/10.4000/ress.666
Mendeley helps you to discover research relevant for your work.