Les officiers de la Chambre des comptes de Bretagne et le corps de ville de Nantes sous l’Ancien Régime

  • Saupin G
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Jusqu’à la transformation des fonctions municipales en offices vénaux, certains maîtres et présidents des Comptes s’intéressent au poste de maire de Nantes tandis que des auditeurs ne dédaignent pas de siéger comme échevins. Le divorce, total au XVIIIe siècle, s’amorce plus vite dans l’échevinage qu’au niveau de la présidence du bureau de ville. Dans le dernier tiers du XVIe siècle, la conjoncture politique pèse lourd, tant dans la recherche du loyalisme monarchique que dans la rébellion ligueuse. Au XVIIe siècle, si le pouvoir royal suit de près l’expression du corps politique nantais pour le choix des maires, il soutient mal les auditeurs pour les postes d’échevins, précipitant sans doute une rupture par ailleurs portée par une réaction de type aristocratique. Dans les stratégies familiales d’ascension sociale, se retrouve le décalage structurel entre les deux niveaux du bureau de ville, tant dans l’ancienneté d’enracinement urbain que dans l’ampleur de puissance sociale, même si les parcours demeurent fort diversifiés.

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Saupin, G. (2001). Les officiers de la Chambre des comptes de Bretagne et le corps de ville de Nantes sous l’Ancien Régime. Annales de Bretagne et Des Pays de l’Ouest, (108–4), 227–248. https://doi.org/10.4000/abpo.1689

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