L’objectif de cet article est d’évaluer l’efficacité technique des agricultrices de cultures vivrières en Côte-d’Ivoire et d’en analyser les déterminants. La frontière de production stochastique est utilisée. L’échantillon a été tiré de façon aléatoire et sa taille est de 458 agricultrices (301 de manioc et 157 d’igname) à travers 19 villages. L’analyse des frontières de production montre que les deux cultures vivrières sont à très forte intensité de travail. De l’analyse de l’efficacité technique des agricultrices, il ressort que les agricultrices d’igname et de manioc opèrent respectivement à 88 % et 80 % de leur capacité productive. Ce qui montre qu’il existe encore des possibilités d’accroissement de la production sans aucun apport supplémentaire d’intrants. En outre, l’analyse des déterminants montre que la taille du ménage, l’accès à la vulgarisation et au crédit sont des déterminants majeurs de l’amélioration de l’efficacité de ces agricultrices. Au vu de ces résultats, il est recommandé aux structures de vulgarisation et de crédit agricole d’intensifier leur soutien.
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Nuama, E. (2006). Mesure de l’efficacité technique des agricultrices de cultures vivrières en Côte-d’Ivoire. Économie Rurale, (296), 39–53. https://doi.org/10.4000/economierurale.1892
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