L’A. retrace l’histoire des propriétés individuelles de l’Antiquité et du Moyen Âge à la lumière de la théorie des tropes de D.C. Williams et Campbell. Il insiste sur l’importance de la relation de co-présence et la compare avec des notions apparentées (comme le « syndrome des qualités » ou le « rassemblement des qualités »). L’A. examine également la validité des principes du particularisme ontologique pour la philosophie d’Abélard. Il s’attache à l’examen de la thèse de la non-transférabilité des tropes, chez Boèce, Abélard, et il en rappelle les origines dans l’Islam classique (théologie ash’arite). L’A. insiste sur le fait, en conclusion, que ce particularisme ontologique n’a pas forcément partie liée avec le nominalisme.
CITATION STYLE
de Libera, A. (2002). Des accidents aux tropes. Revue de Métaphysique et de Morale, n° 36(4), 479–500. https://doi.org/10.3917/rmm.024.0479
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