Une lecture cursive de Quand dire c’est faire fait apparaître qu’Austin donne aux actes écrits un statut paradoxal. Il les considère comme des actes modèles et en même temps les assimile à des actes oraux. De plus, les actes écrits qu’il considère sont toujours des actes juridiques ou réglementaires. Partant de ce constat nous proposons : – tout d’abord de comprendre le statut de l’acte écrit chez Austin et de faire apparaître l’ambiguïté de son modèle d’acte de langage ; – puis d’explorer l’hypothèse d’une performativité dont le modèle serait explicitement celui d’un acte écrit ; enfin, d’esquisser les conséquences d’un tel modèle sur la théorie de l’énonciation qui sous-tend la notion de performativité.
CITATION STYLE
Fraenkel, B. (2006). Actes écrits, actes oraux : la performativité à l’épreuve de l’écriture. Études de Communication, (29), 69–93. https://doi.org/10.4000/edc.369
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