Le traité de Sèvres symbolise pour les Turcs la liquidation de l’Empire et l’action des puissances extérieures pour démembrer la Turquie. L’effet historique du traité survit sous forme de syndrome, justifiant une vision obsidionale de la survie nationale. Au-delà de l’actuel néo-ottomanisme, un dialogue repensé avec l’Europe pourrait peut-être donner au pays un rapport nouveau à sa mémoire et l’aider à dépasser un syndrome manié par toutes les composantes de sa classe politique.
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Schmid, D. (2014). Turquie : le syndrome de Sèvres, ou la guerre qui n’en finit pas. Politique Étrangère, Printemps(1), 199–213. https://doi.org/10.3917/pe.141.0199
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