Des travaux pratiques d'anatomie et de dissection – plaçant les jeux autour du sexe et de la mort au principe même de cet apprentissage – aux « revues » et post-revues » spectaculaires des salles de garde en passant par les rituels qui rythment le temps de l’internat sur le modèle des « grands » passages biographiques – « baptême » et « enterrement » du néophyte, se dessine un parcours coutumier indissociable de l’acquisition des savoirs propres à la discipline médicale. Conduite majoritairement auprès d’anciens internes des hôpitaux français à Toulouse, Montpellier, Strasbourg et Paris, la recherche d’Emmanuelle Godeau n’exclut ni le comparatisme (U.S.A, Suisse, Scandinavie), ni la profondeur historique.
CITATION STYLE
Bonhomme, J. (2010). Emmanuelle Godeau, L’« Esprit de corps ». Sexe et mort dans la formation des internes en médecine. Gradhiva, (11), 221–222. https://doi.org/10.4000/gradhiva.1772
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