Entrückung

Abstract

Schoenberg's encounter in 1907 with the poetic universe of Stefan George was decisive because it came at a moment when the composer was afflicted with a major identity crisis. George's poem Entrückung is consigned to the final movement of Schoenberg's string quartet no. 2, op. 10, and sung by a soprano. Schoenberg's self-portraits completed the inner development that had commenced because of the poet. Through painting he was able to achieve a immediate self-representation, to present himself both to himself and to others as a genius who sees and penetrates the future., [unedited non–English abstract received by RILM] La rencontre de Schoenberg en 1907 avec l'univers poétique de Stefan George prend un caractère décisif, car c'est un moment où le compositeur est en peine crise d'identité. Le poème Entrückung est ainsi confié dans le mouvement final du Deuxième Quatuor à une voix de soprano. A la même époque, la pratique de l'autoportrait vient compléter le travail intérieur commencé grâce à S. George : plus immédiatement que dans sa musique il peut s'y représenter directement et en faire l'instrument qui lui permet de se raconter à lui-même et aux autres en tant que génie qui voit et pénètre le futur.