L'évaluation de la “start-up” par le capital-risqueur entre objectivité, jugement et mimétisme

  • Dubocage E
N/ACitations
Citations of this article
15Readers
Mendeley users who have this article in their library.

Abstract

Résumé La spécificité du capital-risque, mode de financement de l’innovation radicale, est fondée selon nous sur l’ampleur de l’incertitude à laquelle capital-risqueurs et dirigeants de start-up font face : ils ne peuvent le plus souvent pas faire appel aux outils du risque, aux probabilités objectives pour la traiter. La littérature consacrée au capital-risque, qui dans la majorité des cas adopte les cadres analytiques des théories de l’agence et de l’information, n’analyse pas la question du traitement de l’incertitude par les acteurs du capital-risque. Le cadre analytique du traitement de l’incertitude que nous proposons est basé sur la conjugaison de trois approches théoriques qui restituent la pluralité des dimensions de l’évaluation de la qualité de la start-up par le capital-risqueur. Il est pris en tension entre trois pôles. L’évaluation de la jeune entreprise innovante revêt tout d’abord un caractère objectif et ce sont les options réelles qui s’avèrent être l’outil analytique le plus adapté. Mais vouloir se maintenir exclusivement dans l’objectivité dans le cadre de l’incertitude radicale est un leurre. La dimension subjective est éclairée théoriquement par le traitement de l’incertitude radicale par le jugement, proposé par Knight. Enfin, l’évaluation du capital-risqueur non compétent est mimétique, intersubjective.

Cite

CITATION STYLE

APA

Dubocage, E. (2006). L’évaluation de la “start-up” par le capital-risqueur entre objectivité, jugement et mimétisme. Vie & Sciences de l’entreprise, N° 173(4), 9–18. https://doi.org/10.3917/vse.173.0009

Register to see more suggestions

Mendeley helps you to discover research relevant for your work.

Already have an account?

Save time finding and organizing research with Mendeley

Sign up for free