Impact of the COVID-19 pandemic on non–small-cell lung cancer pathologic stage and presentation

Abstract

Background: It is believed that the cessation of normative cancer care services during the COVID-19 pandemic may be resulting in pathologic upstaging and higher long-term mortality rates. We aimed to understand how the pandemic has affected our patients diagnosed with non–small-cell lung cancer (NSCLC). Methods: We conducted a single-centre retrospective analysis to assess how the COVID-19 pandemic has affected patient referrals, pathologic stage of NSCLC, mortality rates and surgical procedures at our cancer care centre in Ontario, Canada. At our centre, physicians advocated for and followed recommendations that operations in cancer patients should be among the last procedures to be delayed. Patients were included if they were aged 18 years or older, were not receiving palliative care, and had been screened, diagnosed and treated for NSCLC (primary tumours). We compared outcomes between a prepandemic period (January 2019 to February 2020) and a period during the pandemic (March 2020 to February 2021). Results: A total of 695 patients were included for statistical analysis, of whom 650 underwent surgery. There was no statistically significant difference in any of the outcomes of interest between patients seen before (n = 330) and during (n = 320) the pandemic. Conclusion: Cancer care services at our centre were maintained during the COVID-19 pandemic, and potential adverse effects on prognosis and survival that have been seen in other countries were avoided. The results inform health care providers how the effects of future pandemics can be blunted by using proactive preservative strategies and surgeon advocacy. Contexte: On croit que l’interruption des soins normatifs aux personnes atteintes de cancer durant la pandémie de COVID-19 pourrait avoir mené à des diagnostics à un stade pathologique plus avancé et à une hausse des taux de mortalité à long terme. Nous avons cherché à mieux comprendre les répercussions de la pandémie sur nos patients ayant reçu un diagnostic de carcinome pulmonaire non à petites cellules (CPNPC). Méthodes: Nous avons mené une analyse rétrospective monocentrique pour déterminer l’incidence de la réponse à la pandémie de COVID-19 sur les demandes de consultation auprès d’un spécialiste, le stade pathologique du CPNPC, le taux de mortalité et les interventions chirurgicales dans notre centre d’oncologie situé en Ontario (Canada). Nos médecins ont réclamé puis suivi des directives recommandant que les opérations oncologiques soient parmi les dernières interventions à être retardées. Pour être inclus, les patients devaient être âgés de 18 ans ou plus, ne pas recevoir de soins palliatifs, et avoir reçu un diagnostic de CPNPC après dépistage et être traités pour cette maladie (tumeurs primitives). Nous avons comparé les issues avant (janvier 2019 à février 2020) et pendant (mars 2020 à février 2021) la pandémie. Résultats: Au total, 695 patients ont été inclus dans l’analyse statistique, et 650 d’entre eux ont subi une intervention chirurgicale. Nous n’avons observé aucune différence statistiquement significative pour les issues à l’étude entre les patients vus avant (n = 330) et pendant (n = 320) la pandémie. Conclusion: Notre centre a maintenu la prestation de soins aux personnes atteintes de cancer durant la pandémie de COVID-19, et nous avons pu éviter les effets indésirables potentiels qui ont affecté le pronostic et la survie dans d’autres pays. Ces résultats montrent aux professionnels de la santé que les répercussions d’éventuelles pandémies pourront être atténuées par l’utilisation de stratégies proactives de préservation des services et les efforts de représentation des chirurgiens.