La singularité de l’accompagnement doit être mise en relation avec la singularité de l’entrepreneuriat (Verstraete, 2002 ; Lévy-Tadjine, 2008). La singularité peut être abordée sous deux angles différents. Elle s’inscrit d’une part dans une perspective académique visant à mettre en exergue les frontières d’une discipline (Verstraete, 2002). D’autre part, elle renvoie à la spécificité même de l’objet d’étude, et en particulier au type d’entrepreneur (Lévy-Tadjine, 2008). Nous privilégierons cette deuxième perspective qui nous invite à considérer la cible de l’accompagnement, c’est-à-dire le public visé, comme un facteur de contingence. L’accompagnement est un processus co-construit dans lequel le porteur de projet joue un rôle central. La qualité de l’accompagnement dépend de son niveau d’engagement. Peut-on accompagner tous les créateurs d’entreprise ? Cette question mérite d’être posée, comme le suggère Léger-Jarniou (2005). Les entrepreneurs contraints sont-ils réceptifs à l’accompagnement ?
CITATION STYLE
Chabaud, D., Messeghem, K., & Sammut, S. (2011). Vers de nouvelles formes d’accompagnement ? Revue de l’Entrepreneuriat, Vol. 9(2), 1–5. https://doi.org/10.3917/entre.092.0001
Mendeley helps you to discover research relevant for your work.