Selon une récente étude de l’OCDE, les besoins mondiaux d’investissement dans les infrastructures s’élèvent à 40 000 Md€ d’ici à 2040. Face à la rareté des deniers publics, le financement de ces besoins apparaît comme un fardeau, voire une gageure, à l’heure où la rigueur s’impose à tous même si le terme en lui-même reste tabou. Pourtant, à travers les outils juridiques et financiers existants que sont les PPP ou les concessions, l’État dispose d’une capacité de recours au secteur privé, afin d’assurer le financement de projets nécessaires pour répondre aux évolutions fondamentales des sociétés contemporaines. Mais de nombreux freins subsistent pour l’investissement privé. Et particulièrement la mobilisation du capital sur le long terme, les infrastructures nécessitant des investissements stables et pérennes. C’est pourquoi les besoins en matière de développement économique et social reposeront en grande partie à l’avenir sur la capacité des États à réorienter l’épargne de long terme et à s’appuyer sur des acteurs spécialisés pour combler « l’infrastructure gap ». Classification JEL : L90, O18.
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Angles, B. (2012). Les partenariats public-privé : l’avenir du financement des infrastructures. Revue d’économie Financière, N° 108(4), 221–230. https://doi.org/10.3917/ecofi.108.0221
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