Cet article cherche à répondre à certaines questions quant aux référents identitaires et politiques d’un groupe autochtone, notamment au sujet de l’autodéfinition du groupe et de son rapport au territoire. L’objectif est ici de démontrer la fluidité des identités communes autochtones et leur impact sur les revendications politiques. L’auteur a choisi d’adopter une perspective ethnosymboliste de la nation, qui tient compte de l’importance d’éléments subjectifs chez des nations en constante mutation. Si les groupes autochtones se réfèrent effectivement à des éléments culturels et ethniques forts, ils constituent des ensembles en constante évolution, une dynamique qui n’est que peu reconnue par les gouvernements lors de la négociation d’ententes d’autonomie gouvernementale, bien qu’un espace théorique existe pour intégrer une telle conception. Pour cerner cette dynamique, l’auteur a choisi de procéder à des entrevues au sein d’un groupe autochtone, les Innus au Québec.This article seeks to answer questions about the identity and political referents of an Indigenous group, in particular the self-definition of the group and its relation to the territory. The goal is to demonstrate the fluidity of Indigenous common identities and its impact on political demands. The author chose to adopt an ethnosymbolist perspective of the nation, which takes into account the importance of subjective elements among constantly changing nations. Aboriginal groups actually make reference to strong cultural and ethnic elements, the assemblage of which are constantly changing This is a dynamic little recognized by governments in the negotiation of self-government agreements, although a theoretical space exists to integrate such a vision. To capture this dynamic, the author chose to conduct interviews within an Indigenous group, the Innus in Québec.Este artículo busca responder algunas preguntas con respecto a los referentes de identidad y políticos de un grupo indígena, particularmente sobre el tema de la autodefinición de grupo y de su vínculo con el territorio. El objetivo aquí es demostrar la fluidez de las identidades comunes indígenas y su impacto sobre las reivindicaciones políticas. El autor ha elegido adoptar una perspectiva etnosimbolista de la nación, que tiene en cuenta la importancia de los elementos subjetivos entre naciones en constante mutación. Si los grupos indígenas se refieren efectivamente a elementos culturales y étnicos fuertes, ellos constituyen conjuntos en constante evolución, una dinámica que es poco reconocida por los gobiernos durante la negociación de acuerdos de autonomía gubernamental, si bien un espacio teórico existe para integrar tal concepción. Para asir esta dinámica, el autor ha elegido proceder a entrevistas dentro de un grupo indígena, los Innu de Quebec.
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Roy, J.-O. (2016). Identité et territoire chez les Innus du Québec. Recherches Amérindiennes Au Québec, 45(2–3), 47–55. https://doi.org/10.7202/1038025ar
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