Résumé À partir de sa pratique clinique en milieu carcéral et des tests projectifs (essentiellement le Rorschach), l’auteur considère comment le passage à l’acte à caractère sexuel est une tentative dramatique et désespérée d’aménagement du lien. S’il n’est pas question ici d’isoler aux tests projectifs une typologie spécifique des réponses obtenues au Rorschach, la réflexion s’appuie sur des invariants révélateurs de la fragilité de la construction du lien (brouillage des limites, renversement forme/fond, contenus attaqués....). En écho à ce qui ne peut s’organiser et se penser dans la logique interne, l’auteur envisage comment le viol réactualise l’expérience traumatique primaire et comment l’objet externe fait barrage et contention à la destructivité interne.
CITATION STYLE
Ravit, M. (2004). Le viol ou l’autre comme empreinte de soi. Psychologie Clinique et Projective, n° 10(1), 209–227. https://doi.org/10.3917/pcp.010.0209
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