Penser la vulgarisation des sciences comme une simple traduction d’un langage savant en un langage vulgaire conduit à dévaloriser totalement l’acte de vulgariser, son inventivité et sa fonction sociétale. Cet article analyse d’abord comment cette conception, que l’on peut considérer comme une conception-écran, s’appuie sur des prémisses historiques et épistémologiques à revisiter pour, ensuite, interroger les conséquences de son (nécessaire) renversement copernicien.
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Raichvarg, D. (2010). La vulgarisation des sciences : fausse « traduction » et vraie « interprétation ». Hermès, n° 56(1), 105. https://doi.org/10.4267/2042/37401
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