Strengthening Social Justice in Informal Dispute Resolution Processes Through Cultural Competence

  • Smyth G
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Abstract

Professor Voyvodic’s call for cultural competence as an ethical requirement challenges perceptions of the legal profession as inherently and necessarily morally neutral. While lawyers wrestle with the boundaries of ethical mandates, alternative dispute resolution practitioners have adopted their own codes of ethics following very much in the path of the law. Although expanding dispute resolution options for disputants, many theorists have warned of the potential of informalism to undermine natural justice principals. I will argue that the choice to omit any explicit commitment to a “social justice ethic” leaves the practice of ADR vulnerable to these decades-old arguments that informalism erodes protections for marginalized populations. As such, I will argue that mediators must call for an explicit social justice mandate in their codes of conduct, training and practices to cement the place of informal processes as equitable – not just efficient – options for settlement. In doing so, informal processes, particularly mediation, may increase discourse in civil society about human rights, thus strengthening their congruence with lived realities of citizens.  L’appel que fait la professeure Voyvodic en faveur de compétence culturelle comme exigence éthique lance un défi aux avocats de considérer la compétence culturelle comme étant centrale à leur rôle professionnel, et conteste les suppositions de neutralité morale qui sont centrales à la pratique juridique traditionnelle. Pendant que les avocats débattent les frontières de mandats éthiques, ceux et celles qui s’intéressent au règlement extrajudiciaire de conflits (REC) ont adopté leurs propres codes de déontologie qui, suivant de près les sentiers du droit, omettent généralement toute mention de justice sociale, de compétence culturelle ou de droits de la personne. À mon avis, le choix d’omettre un engagement explicite envers la compétence culturelle et la justice sociale expose la pratique du REC aux arguments vieux de plusieurs décennies que l’informalisme ronge les protections pour les populations marginales. Ainsi je soutiendrai que les médiateurs doivent exiger un mandat explicite de justice sociale dans leurs codes de déontologie, leur formation et leurs pratiques afin de cimenter la place des processus informels comme alternatives équitables – et non seulement efficaces – de règlement de conflits. De cette façon, les processus informels, surtout la médiation, pourraient devenir des lieux importants de discours au sujet des droits de la personne qui reflètent mieux les défis envisagés par les membres les plus vulnérables de la société.

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Smyth, G. (2009). Strengthening Social Justice in Informal Dispute Resolution Processes Through Cultural Competence. Windsor Yearbook of Access to Justice, 27(1), 112–127. https://doi.org/10.22329/wyaj.v27i1.4565

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