Burundi : une agriculture à l’épreuve de la guerre civile

  • Cazenave-Piarrot A
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Le Burundi traverse depuis dix ans une éprouvante guerre civile qui a ruiné l’économie du pays. L’agriculture vivrière, qui fait vivre 93 % des Burundais, a permis d’échapper aux famines qui menacent le pays. Il s’agit d’une efficace agriculture sous pluie qui conditionne de fortes densités de population et génère des modes de vie paysans. Par ailleurs, l’aide alimentaire internationale pallie, aussi, les ravages de la guerre civile. Les cultures d’exportation, au premier rang desquelles se place le café arabica, sont en très forte baisse. Elles continuent de fournir l’essentiel des rentrées de devises du pays, mais alimentent aussi des circuits parallèles dont certains financent la rébellion. La structure très traditionnelle de la société rurale burundaise, qui permet d’amortir les effets de la guerre civile, explique celle-ci pour une bonne part. La sortie de crise ne peut s’opérer que par l’ouverture, économique pour commencer, de cette société paysanne. La réflexion pose aussi, et en filigrane, la question de la recherche géographique dans un espace en guerre.

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Cazenave-Piarrot, A. (2004). Burundi : une agriculture à l’épreuve de la guerre civile. Cahiers d’Outre-Mer, 57(226–227), 313–338. https://doi.org/10.4000/com.579

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