Bouger pour voir les immeubles: Jeunesse dorée (2001), L'année suivante (2006) and the Creative Mobility of Women's Banlieue Cinema

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Abstract

This article explores the link between mobility and representation in two female-directed banlieue films. Jeunesse dorée (Zaïda Ghorab-Volta, 2001) is the first feature film by a female Franco-Maghrebi director while L'année suivante (Isabelle Czajka, 2006) is a notable representative of a more recent wave of female-directed banlieue films that have provided increasingly multifaceted representations of the banlieue. Both, I argue, are two of the more original examples of banlieue cinema, due in no small part to their injection of literal and creative mobility into representations of the suburbs. While Jeunesse dorée realises a common yet often futile impulse of escape by voyaging far beyond typical banlieue settings, in the years since Ghorab-Volta's film was released, filmmakers no longer need to literally leave the suburbs in order to see and show life there in a fresh light. Each film also represents creative mobility, the diversification of themes, tropes and approaches used to film the banlieue and its inhabitants. By shifting typical thematic and spatial conceptions, the films are inherently political. Cet article analyse le lien entre mobilité et représentation dans deux films ≪de banlieue≫ par des cinéastes féminins. Jeunesse dorée (Zaïda Ghorab-Volta, 2001) est le premier long-métrage français par une femme d'origine maghrébine et L'année suivante (Isabelle Czajka, 2006) est représentatif d'une vague récente de films réalisés par des femmes qui fournissent un regard de plus en plus nuancé sur les banlieues. Je soutiens que dû à l'injection d'une mobilité à la fois littérale et créative, les deux sont classés parmi les exemples les plus originaux de la catégorie de ≪cinéma de banlieue≫. Tandis que Jeunesse dorée réalise une volonté de sortir de la banlieue qui est typique mais souvent vaine, dans les années suivantes la sortie du film il n'est plus nécessaire de quitter les terrains typiques de la banlieue afin de voir la vie des cités sous une nouvelle lumière. Les deux films font preuve d'une créativité mobile, manifestée par une diversité de thèmes et d'approches est employée pour filmer les banlieues et les banlieusards. Même s'ils ne sont pas ouvertement contestataires, le nouveau regard apporté sur la banlieue par ces films a un caractère fondamentalement politique. © 2013 Association for the Study of Modern & Contemporary France.

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Gott, M. R. (2013, November 1). Bouger pour voir les immeubles: Jeunesse dorée (2001), L’année suivante (2006) and the Creative Mobility of Women’s Banlieue Cinema. Modern and Contemporary France. https://doi.org/10.1080/09639489.2013.802679

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