Cet article traite de la question de la capacité des sous-titres de rendre les connotations, les niveaux de langue et surtout une équivalence équilibrée du dialogue original du film. Dans le but de fonder nos recherches sur des données réelles, nous avons cherché à sonder deux films français dont la célébrité de la version sous-titrée est assez bien répandue, soit Au revoir les enfants et 37°2 le matin. Nous puisons notre base théorique parmi les théories actuelles portant sur la traduction en général et sur le sous-titrage en particulier. En plus d'interroger la notion de l'équivalence littéraire dans le domaine de la traduction (Ponce, Hatim et Mason, et Vinay et Darbelnet parmi d'autres), nous interrogeons aussi la notion de la connotation (élaborée par Kerbrat-Orecchioni).This article examines the question of the holding capacity of subtitles with respect to the connotations, levels of language and especially a balanced equivalence vis-à-vis the original dialogue of a film. Basing our research on an objective corpus, we have studied two French films, the English subtitled versions of which are still quite popular, Au revoir les enfants and 37°2 le matin ("Betty Blue"). We have drawn on current theories of translation in general and of subtitling in particular. We have also drawn on the notion of literary equivalence in the field of translation (Ponce, Hatim and Mason, Vinay and Darbelnet and others), as well as on the notion of connotation (as developed by Kerbrat-Orecchioni).
CITATION STYLE
Card, L. (2002). Je vois ce que vous voulez dire : un essai sur la notion de l’équivalence dans les sous-titres de 37°2 le matin et de Au revoir les enfants. Meta, 43(2), 205–219. https://doi.org/10.7202/002203ar
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