En France, les infections urinaires communautaires sont le deuxième motif de consultation et de prescription d’antibiotiques au cabinet du médecin (1) et dans les Services d’urgences (SAU) (2), mais elles sont probablement la première cause d’infections bactériennes (3) dans le pays. L’incidence annuelle franÇaise, estimée à 4–6 millions de cas repose sur le fait que les infections urinaires représentent de 1 % à 2,1 % de l’activité des médecins généralistes et que ces derniers en géreraient, avec les SAU, près de 90 % (4). Les 10 % restants sont vraisemblablement vus en spécialités d’urologie et d’infectiologie. Cette estimation indirecte ne permet de connaître ni le nombre d’hospitalisations qu’elles motivent, ni leur déclinaison en catégories anatomocliniques, ni leurs gravités respectives. Par convention, les infections urinaires de l’enfant et de la jeune fille jusqu’à 18 ans et les infections nosocomiales ne sont pas abordées dans ce chapitre.
CITATION STYLE
Elkharrat, D., Arrouy, L., Benhamou, F., Dray, A., Grenet, J., & Corre, A. L. (2007). Épidémiologie de l’infection urinaire communautaire de l’adulte en France. In Les infections urinaires (pp. 1–20). Springer Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-287-48617-3_1
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