Résumé Dans le cadre d’une recherche sur les motivations à punir, on a présenté à des étudiants de droit et de psychologie, différentes infractions pénales (de vol simple à homicide), et les sujets devaient estimer la gravité de ces actes, les responsabilités de l’auteur de l’acte et de la victime, et indiquer la sévérité de la sanction. Ensuite, les sujets devaient indiquer leur degré d’accord avec quatre motivations à punir (rétributive, dissuasive, réhabilitative et compensative). Les résultats montrent : (1) que c’est la motivation rétributive qui est la plus présente chez les sujets, la motivation réhabilitative la moins présente ; (2) que la motivation compensative a les effets les plus marquants qui se manifestent par une augmentation de l’estimation de la gravité des infractions, de la responsabilité de l’auteur de l’acte, des sanctions plus sévères, et par une diminution de la responsabilité de la victime. On évoque en discussion la question des motivations compensative et réhabilitative.
CITATION STYLE
Tostain, M. (2007). L’influence des motivations à punir sur les jugements de responsabilité et l’attribution de sanction aux auteurs d’infractions pénales. Les Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale, Numéro 75-76(3), 35–49. https://doi.org/10.3917/cips.075.0035
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