Le blé est actuellement peu utilisé dans les rations des vaches laitières. Sa teneur en amidon est proche de celle du maïs mais ses teneurs en protéines et en azote soluble sont plus élevées. La dégradation du blé et de l’orge dans le rumen est plus rapide que celle du maïs, la différence étant plus forte pour les protéines que pour l’amidon. Le blé est en général plus favorable que le maïs ou le sorgho à la production d’acide propionique dans le rumen ; le roulage ou le broyage des grains accentuent cette tendance. Comparé au maïs le blé ne diminue pas l’ingestion tant que la teneur en concentrés est inférieure à 50 p. 100 dans la ration ou si le concentré est mélangé au fourrage. Les essais de comparaison entre céréales, souvent réalisés avec du foin de luzerne et sur des périodes courtes, montrent que la nature de la céréale intervient peu sur la production et la composition du lait tant que l’on est sous le seuil de 50 p. 100 de concentrés dans la ration. Le blé entier est en général moins bien valorisé que le blé aplati ou le blé broyé. Une adaptation progressive à des rations contenant des quantités importantes de blé permet d’éviter les accidents sanitaires. Mots
CITATION STYLE
LAURENT, F. (1988). Utilisation du blé et des céréales dans la ration des vaches laitières. Annales de Zootechnie, 37(2), 117–132. https://doi.org/10.1051/animres:19880206
Mendeley helps you to discover research relevant for your work.