Selon le nouveau paradigme des origines développementales de la santé et des maladies (DOHaD), des modifications épigénétiques retiennent la mémoire des effets des facteurs environnementaux auxquels un individu est soumis tout au long de sa vie. Une période cruciale est celle du développement précoce, pré- et postnatal ; cruciale parce que l’épigénome y est particulièrement sensible aux effets de l’environnement, et aussi parce que l’individu construit son capital santé pour répondre ultérieurement, plus ou moins bien, aux aléas de la vie. Le défi pour la recherche est de déchiffrer comment les facteurs conférant une susceptibilité accrue ou une résilience vis-à- vis du développement des maladies agissent et influencent les mécanismes épigénétiques. Le défi pour la puissance publique est de traduire en actions et en bénéfices pour la santé ces découvertes scientifiques via, entre autres, l’établissement de recommandations capables de freiner l’incidence croissante des maladies chroniques.
CITATION STYLE
Junien, C., Panchenko, P., Pirola, L., Amarger, V., Kaeffer, B., Parnet, P., … Gabory, A. (2016). Le nouveau paradigme de l’origine développementale de la santé et des maladies (DOHaD). Médecine/Sciences, 32(1), 27–34. https://doi.org/10.1051/medsci/20163201006
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