Entre instances et fantômes, l’archive ouvre une piste à la lecture croisée de Rancière et de Derrida. Archive tout court, au singulier : dissonant aux oreilles puristes, cet emploi signale une autre lecture, l’aiguillon lancinant d’un « mal d’archive » dit Derrida. Il s’agit avant tout, néanmoins, du singulier étymologique : arkhè, où se jouent indissociablement un principe ontologique de commencement et un principe nomologique de commandement1. D’où une « dimension archontique de la domiciliat [...]
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Aymes, M. (2004). L’archive dans ses œuvres (Rancière, Derrida). Labyrinthe, (17), 69–77. https://doi.org/10.4000/labyrinthe.175
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