Résumé La critique écoféministe, en ses différentes dimensions (épistémologique, morale et sociale), vise à révéler que les conséquences de la longue prédominance masculine dans les différents champs où elle a pu s’exercer ont éminemment une signification écologique : en sciences, où les savoirs et les méthodes ont été conçus selon un modèle qui se révèle impuissant à saisir la nature des problèmes environnementaux ; en morale, où paternalisme et anthropocentrisme échangent leurs caractères ; dans les contextes sociaux, où la subordination économique et politique des femmes fait de ces dernières à la fois les premières victimes de la dégradation de l’environnement et bien souvent des actrices-clefs de la mise en œuvre des mesures de protection.
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Maris, V. (2009). Quelques pistes pour un dialogue fécond entre féminisme et écologie. Multitudes, n° 36(1), 178–184. https://doi.org/10.3917/mult.036.0178
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