La première machine à fabriquer des images à laquelle chacun ait affaire est son propre corps. Et l’homme fabrique des images dès l’origine pour reproduire avec elles la relation qu’il entretient avec ses images du dedans. Toute image est portée par le désir d’être une hallucination qui devienne réelle. De là viennent les pouvoirs que nous leur prêtons et les inquiétudes qu’elles suscitent.
CITATION STYLE
Tisseron, S. (2009). Le corps et les écrans. Champ Psychosomatique, n° 52(4), 47–57. https://doi.org/10.3917/cpsy.052.0047
Mendeley helps you to discover research relevant for your work.