Résumé Rompant avec la quasi-unanimité de la philosophie occidentale, de Platon à Marx, laquelle a conçu le pouvoir en termes de pouvoir-sur, de domination de l’homme sur l’homme, H. A. propose de le penser autrement, comme expression de l’aptitude d’un groupe à agir en condition de pluralité de façon concertée, et donc comme pouvoir-en-commun. L’A. différencie soigneusement le pouvoir, qui trouve en lui-même sa propre fin, d’avec la violence, d’ordre instrumental, qui n’est jamais légitime, et d’avec l’autorité, qui présuppose la reconnaissance inconditionnelle et le respect. Elle se demande finalement si tout pouvoir peut se passer du facteur de durabilité qu’est l’autorité d’une fondation.
CITATION STYLE
Quelquejeu, B. (2001). La nature du pouvoir selon Hannah Arendt. Revue Des Sciences Philosophiques et Théologiques, Tome 85(3), 511–527. https://doi.org/10.3917/rspt.853.0511
Mendeley helps you to discover research relevant for your work.