Ce travail met en {é}vidence la place qui revient {à} la th{é}orie de la r{é}capitulation de Haeckel dans l{\textquoteright}extension, {à} laquelle proc{è}de Freud, des m{é}canismes de la psych{é} indi- viduelle {à} la pens{é}e collective. En passant de l{\textquoteright}ontogen{è}se {à} la phylogen{è}se il fait de la psychologie une science capable de comprendre non seulement comment se d{é}veloppent les psychon{é}vroses chez l{\textquoteright}individu, mais aussi pourquoi elles sont un caract{è}re sp{é}cifique de l{\textquoteright}{ê}tre humain. En remontant {à} l{\textquoteright}{é}volution de l{\textquoteright}esp{è}ce humaine Freud pouvait, fid{è}le {à} la pens{é}e {é}volutionniste et mat{é}rialiste du darwinisme, g{é}n{é}raliser le sens de ses d{é}couvertes et fonder leur caract{è}re universel. Ainsi en revenant aux sources biologiques de la psychanalyse, ce regard historique propose une r{é}ponse au d{é}bat constamment r{é}activ{é} tant chez les historiens que chez les ethnologues par les constructions de Freud sur l{\textquoteright}origine du monoth{é}isme ou des premi{è}res institutions tot{é}miques.
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Duvernay Bolens, J. (2001). La théorie de la récapitulation de Haeckel à Freud. Topique, 75(2), 13. https://doi.org/10.3917/top.075.0013
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