Résumé Nous étudions l’incidence de l’impôt sur les sociétés en équilibre général dans le cadre d’un modèle à 2 ou 4 secteurs. En économie fermée, le capital supporte l’essentiel de la taxe. En économie ouverte, lorsqu’on suppose que le capital est un facteur mobile et pas le travail, on obtient la conclusion inverse : c’est le travail qui supporte la très grande majorité de la taxe. Cette présomption semble validée empiriquement. Une baisse de l’impôt sur les sociétés peut donc amener une hausse des salaires lorsque tous les ajustements auront eu lieu. C’est une piste à retenir lors de la discussion sur le partage des profits.
CITATION STYLE
Simula, L., & Trannoy, A. (2009). Incidence de l’impôt sur les sociétés. Revue Française d’économie, Volume XXIV(3), 3–39. https://doi.org/10.3917/rfe.093.0003
Mendeley helps you to discover research relevant for your work.