Contemporary British anti-terror legislation has been characterised by an extensive use of extra-ordinary detention measures: the Terrorism Act 2000 and Terrorism Act 2006 contain provisions, which enable the extended pre-charge detention of terror suspects beyond the limits of normal criminal procedure. The now repealed provisions of Part IV of the Anti-terrorism, Crime and Security Act 2001 allowed the indefinite detention of foreign national terror suspects on a quasi-judicial basis. Its successor, the Prevention of Terrorism Act 2005, enables the use of Control Orders, effectively a form of house arrest characterised by restrictions on an individual’s liberty. In short, these measures have in common the extensive limitation of the individual’s right to liberty under Article 5 of the European Convention on Human Rights. Whilst the judiciary have curtailed the most abhorrent manifestations of such extraordinary measures, as detailed, the legal framework as it exists today, still raises ECHR compliancy issues. Legal reformation should be sought to end such an impasse by amending at the very least the statutory framework already in place. Ideally anti-terror detention provisions should be brought back within the sphere of criminal law and in compliance with the ECHR.La législation contemporaine anti-terroriste britannique a été caractérisée par l’utilisation considérable de mesures extraordinaires de détention : la Terrorism Act 2000 et la Terrorism Act 2006 contiennent des dispositions qui permettent la détention prolongée préalable à l’accusation de personnes soupçonnées de terrorisme au-delà des limites de la procédure criminelle normale. Les dispositions, maintenant abrogées, de la Partie IV de la Anti-terrorism, Crime and Security Act 2001 permettaient la détention indéfinie de ressortissants étrangers soupçonnés de terrorisme sur une base quasi-judiciaire. Son successeur, la Prevention of Terrorism Act 2005, permet l’utilisation d’Ordonnances de contrôle, qui sont effectivement une forme de détention à domicile caractérisée par des restrictions sur la liberté d’un individu. En bref, ces mesures ont en commun de limiter considérablement le droit de l’individu à la liberté énoncé à l’Article 5 de la Convention européenne des droits de l’homme. Bien que l’appareil judiciaire ait restreint les manifestations les plus odieuses de mesures extraordinaires du genre, tel que détaillé, le contexte judiciaire tel qu’il existe aujourd’hui soulève encore des questions de conformité à la CEDH. Il faudrait préconiser des réformes juridiques pour mettre fin à une telle impasse, en modifiant tout au moins le cadre statutaire déjà en place. Idéalement, les dispositions de détention anti-terroristes devraient être ramenées dans la sphère du droit criminel et en conformité à la CEDH.
CITATION STYLE
Bachmann, S.-D., & Galvin, P. (2010). Pre-Trial Detention and Control Orders Under British Anti-Terror Legislation Post 9/11: Balancing a Need for Security with the European Convention on Human Rights – An Overview. Windsor Yearbook of Access to Justice, 28(1), 185–208. https://doi.org/10.22329/wyaj.v28i1.4494
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