Abstract
Le polynucléaire éosinophile est souvent considéré comme un intervenant secondaire de la réponse immunitaire lorsqu’il est attiré sur les sites d’inflammation. Or, il semble désormais que ses fonctions ne soient plus uniquement liées à la libération de médiateurs cytotoxiques pour certains parasites ou impliqués au cours de manifestations allergiques. Ainsi, l’expression par l’éosinophile de médiateurs comme les α-défensines et de récepteurs de l’immunité innée comme le récepteur Toll-like 2 et le récepteur TCRγδ des lymphocytes T a été récemment démontrée et permet à cette cellule d’intégrer différents signaux de l’environnement. Cette grande plasticité fonctionnelle et sa position stratégique au sein des tissus confèrent au polynucléaire éosinophile un rôle certain dans la réponse anti-infectieuse.
Cite
CITATION STYLE
Driss, V., Legrand, F., Loiseau, S., & Capron, M. (2010). L’éosinophile : nouvel acteur de la réponse immunitaire innée ? Médecine/Sciences, 26(6–7), 621–626. https://doi.org/10.1051/medsci/2010266-7621
Register to see more suggestions
Mendeley helps you to discover research relevant for your work.