Cet article retrace les diverses trajectoires étourdissantes de The Blazing World de Margaret Cavendish, dans de différents paysages étranges, familiers et très personnels, afin de montrer que les expérimentations de Cavendish représentent une méthodologie pensée pour sa philosophie naturelle. Dans la préface qu' elle écrit pour sa plus importante oeuvre de fiction, Cavendish affirme que l' imagination et la raison sont tous les deux « des effets ou, davantage, des actions d' une certaine partie rationnelle de la matière ». Dans une série de démonstrations afin de déterminer l' efficacité de l' imagination ainsi envisagée, Cavendish représente l' impératrice et la duchesse faisant leur chemin dans une variété de mondes nouveaux de leur propre création. Les deux femmes apprennent à se mouvoir au-delà des sphères de la gratification privée, telles que l' autosuffisance de l' herméneutique cabalistique, la propriété foncière, et la pure fiction, vers des nouvelles formes de création d' univers qui engagent véritablement l' action et la rationalité matérielle de l' imagination, et qui entraînent des revendications propres aux mondes nouveaux et anciens. Finalement, ces expériences de genre permettent à Cavendish de créer une fiction qui suggère comment l' imagination peut transcender la fiction, produisant simultanément des représentations textuelles et des transformations matérielles, alors même qu' elle propose un nouveau rapport dans les perceptions de ses lecteurs entre le littéraire et le littéral.
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Leslie, M. (2012). Mind the map: Fancy, matter, and world construction in Margaret Cavendish’s Blazing world. Renaissance and Reformation, 35(1), 85–112. https://doi.org/10.33137/rr.v35i1.19076
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